I discovered Marion Catusse's work with this picture, posted on my friend Camille Vignaud's instagram, who is also the founder of La Chambre Graphique. She is the artist who caught her attention at this year's edition of the Salon de Montrouge, a renowned contemporary art fair near Paris. The sight of this strange organic totem instantly piqued my interest.
Marion Catusse speaks of her work in terms of "colonization of organic and mineral materials" : she takes over matters and brings it a second life, mingling poetic and organic elements, between contemporary art and medical imagery. Her tools are atypical : ink, bones, rocks, resin... I can easily imagine her experimenting in her laboratory, mixing up palette of colors, wrapped up in her scientist blouse. One of her most recent series, "Les Enfants Perdus" ("Lost Children"), was born of a collaboration with the Museum of Natural History in Paris, which provided her with bones that were no use to them anymore ; the title comes from the name given by the Museum to scraps that are considered of no interest for research. Seeing the maturity and ongoing innovation in her work, it is no surprise that the 23 years old artist has managed to gain the trust of the prestigious establishment. I can't wait to see what comes out of her laboratory next time !
J'ai découvert le travail de Marion Catusse grâce à cette photo postée sur l'instagram de Camille Vignaud, mon amie et fondatrice de La Chambre Graphique. C'est l'artiste qui a retenu son attention au prestigieux Salon de Montrouge cette année, et ma curiosité a été immédiatement aiguisée à la vue de ce totem à l'étrange texture organique. Marion Catusse qualifie sa démarche de processus de "colonisation des matériaux organiques et minéraux" : elle prend possession de ces matières et leur apporte une deuxième vie, mêlant le poétique à l'organique dans une pratique à la lisière entre l'art contemporain et l'imagerie médicale. Ses outils sont atypiques : de l'encre, des os, de la pierre, de la résine... On l'imagine facilement expérimenter dans son laboratoire, mélanger les couleurs sur sa palette enveloppée dans sa blouse blanche de scientifique. Une de ses séries les plus récentes, "Les Enfants Perdus", est née d'une collaboration avec le Museum National d'Histoire Naturelle, qui a mis à sa disposition des ossements dont ils n'avaient plus l'utilité ; le titre provient du nom donné par le Museum aux rebuts qui ne présentent pas d'intêret pour la recherche. À la vue de son travail, qui fait preuve à la fois d'une grande maturité et d'une envie constante d'innovation, ce n'est pas surprenant que l'artiste de 23 ans ait pu gagner la confiance du prestigieux établissement. J'ai hâte de voir les prochains objets qui sortiront de son laboratoire !
Art and photography by Marion Catusse
(except the 1st photograph which is by Camille Vignaud)