These buildings were constructed from the 50s to the 70s, to provide a solution to the post-war lack of housing in the country. Spanish architect Ricardo Bofill (I already mentioned his work in an article about the Barrio Gaudi a few months ago) designed one of the craziest complex, "Les Espaces d'Abraxas" in Noisy-le-Grand. Some will recognize this place as the striking setting from the latest Hunger Games movie, which had previously appeared in Terry Gilliam's Brasil.
I love to see links intertwine between disciplines. Between architecture and cinema for example, as with the Bradbury Building, which will always be inhabited by the spirits of Blade Runner's replicants, transfigured by Ridley Scott's vision. I am also eager to learn about outdated visions of the future that fascinated men throughout the ages. Some works are among my favourite pieces of art, in literature (Fahrenheit 451), as in movies (Soylent Green, Minority Report, the 5th Element, Back to the Future), music (Kraftwerk), fashion (Hussein Chalayan) or architecture. Creation motivated by a desire to innovate, to take a leap forward. Dystopias animated by a kind of perspicacity, a sometimes prophetic vision of our human flaws and the extremes it can lead us to.
Most of the grands ensembles from this era have are now forgotten, some have even been destroyed. The ones that remain seem to bear the weight of fallen utopias.
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Les Espaces d'Abraxas, Noisy-le-Grand, 2014 |
Les Tours Aillaud, Cité Pablo Picasso, Nanterre, 2014 |
Les Espaces d'Abraxas, Noisy-le-Grand, 2014 |
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Les Damiers, Courbevoie, 2012 |
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Vision 80, Esplanade de La Défense, 2013 |
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Le Viaduc et les Arcades du Lac, Montigny-le-Bretonneux, 2015 |
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Cité du Parc et Cité Maurice-Thorez, Ivry-sur-Seine, 2015 |
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Les Orgues de Flandres, Paris 19e, 2014 |
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Les Espaces d'Abraxas, Noisy-le-Grand, 2014 |
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Le Pavé Neuf, Noisy-le-Grand, 2015 |
La construction de ces bâtiments s'est déroulée entre les années 50 à 70 en réponse au manque de logements à la fin de la guerre mondiale. Le cabinet d'architecture espagnol Ricardo Bofill (j'avais déjà parlé de leur travail dans un article sur le Barrio Gaudi il y a quelques mois) est l'auteur d'un des complexes les plus fous, "Les Espaces d'Abraxas" à Noisy-le-Grand. Certains reconnaîtront cet endroit comme l'un des décors les plus marquants du dernier film de la série Hunger Games, qui était aussi apparu dans Brasil de Terry Gilliam.
J'aime les liens qui se créent entre les disciplines. Entre l'architecture et le cinéma par exemple, comme le Bradbury Building qui sera pour toujours habité par l'esprit des réplicants de Blade Runner, transfiguré par la caméra de Ridley Scott. J'aime aussi découvrir les visions désuètes du futur qui ont fasciné les hommes. Certaines figurent parmi mes oeuvres préférées, tant dans la littérature (Fahrenheit 451), que dans le cinéma (Soleil Vert, Minority Report, le Cinquième Élement), la musique (Kraftwerk), la mode (Hussein Chalayan) ou l'architecture. La création nourrie par une envie d'innovation, de bond en avant. Des dystopies habitées par une certaine clairvoyance, une vision parfois prophétique de nos travers d'humains et des extrêmes vers lesquels ils nous conduisent.
Beaucoup des grands ensembles de cette époque sont aujourd'hui tombés dans l'oubli, certains même ont été entièrement détruits. Ceux qui restent semblent porter le poids des utopies déchues.
Photography by Laurent Kronental